Ceux qui ont expérimenté le travail en milieu multiculturel connaissent pour la plupart les difficultés à bien interagir, à avoir de l’impact, à faire respecter les délais, etc. A l’inverse, certaines personnes, notamment en expatriation, peuvent vivre une expérience extraordinairement positive.

Qu’est-ce qui fait que la collaboration fonctionne ou pas ?

Le sujet de l’interculturel est souvent traité, à tort, via les stéréotypes transnationaux alors qu’il serait bien plus judicieux d’envisager la culture de manière individuelle. En effet, peut-on dire que Martin, issu d’une famille, bretonne depuis « toujours », ayant vécu à Brest jusqu’à ses 24 ans dans une famille de cadres supérieurs d’entreprises a la même culture que José dont les grands parents d’origine espagnole ont été naturalisés français, et dont les parents étaient ouvriers en Ile-de-France ? Auront-ils le même rapport au temps, aux autres, qu’en sera-t-il de la confiance… Et pourtant, Martin et José sont français, nés français. On comprend dans cet exemple, l’importance du milieu social, des origines dans la construction du profil culturel individuel.

Il n’y a pas de bons ou de mauvais profils. Chaque personne a des prédispositions naturelles avec certaines cultures, et à l’inverse aura des difficultés avec d’autres.

ACEC a développé un outil de psychométrie P2i® permettant d’évaluer le profil individuel interculturel. Les résultats permettent de travailler en mode formation et coaching avec le candidat pour l’aider à mieux appréhender des cultures « cibles ».